Une stèle au bord de la rue du Crôsne prolongée rappelle la mort de Charles PETIT lors des combats pour la Libération de Nancy.
A ma connaissance il y eut trois morts rue du Crôsne, dont un par balle perdue. En l'occurrence c'était un de mes copains d'école du bout de la rue Vayringe et qui eut l'imprudence de regarder ce qui se passait de l'autre côté de la Meurthe. Il reçut une balle en pleine tête. Les Allemands tenaient la rive droite de la rivière et tiraient sur tout ce qui bougeait. Ce jeune garçon avait mon âge 10 ans. Le troisième un jeune homme d'environ 20 ans observait la rive occupée de la Meurthe depuis sa fenêtre de la rue du Crôsne et fut tué net.
photos du 16 Mars 2011
photos du 16 Mars 2011
Quelle triste histoire ... la guerre est déjà bien triste par elle même, mais lorsque les victimes sont des enfants c'est encore plus terrible, mourir à 10 ans quelle injustice !!!!
RépondreSupprimerBel hommage.
RépondreSupprimerA l'époque dans le no mand's land qu'était le quartier, le vicaire de St Fiacre est venu chercher le corps de ce gosse de 10 ans pour l'emmener à l'église, rue de Metz, et ce avec une charrette à bras...Dans ce mois de Septembre 1944 nous passions les nuits dans les caves de l'école rue de Fontenoy, et je revois la mère du jeune de 20 ans tué à sa fenêtre, en larmes et désespérée. Mes oreilles de gosses l'entendent encore demander au prêtre de St Fiacre :pourquoi le bon Dieu n'a rien fait pour empêcher ça ...
RépondreSupprimerQuant à Charles PETIT dit DARNYS je ne le connaissais pas du tout.
J'ai chanté cette chanson (à vous tirer toutes les larmes du corps) en chorale :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=O5RjRRC6SoI