Rue du Crôsne prolongée à Maxéville...
... un ensemble industriel qui interpelle
avec sa cheminée qui ne fume plus depuis bien longtemps
des portes et murs lépreux
Qu'y avait-il donc auparavant ?
et que vont devenir ces installations ?
Comme en témoigne cette publicité de 1938 c'était une fabrique de savons et autres poudres à laver, qui a prospéré jusqu'à l'aube des années soixante. Les anciens se souviennent des pestilences qui enveloppaient tout le quartier d'une odeur de charogne. On entendait les gens expliquer : "c'est la suifferie" avec résignation. Depuis l'usine a fermé ses portes, remplacée par une entreprise de dépannage automobile, elle-même disparue. Les odeurs sont parties, bien vite remplacées par celles de la proche station d'épuration dont on parle régulièrement.