mardi 7 février 2012

SOUVENIRS D'HIVERS

L'hiver 2012 ressemble étrangement à celui de 1956 et différentes émissions de radio et télé n'ont pas manqué de le faire remarquer. Toutefois aucune (à ma connaissance) n'a fait le rapprochement que les deux années sont bissextiles et qui plus est que leur calendrier est identique. Ce qui veut dire qu'à part les fêtes mobiles, le calendrier de 1956 servirait pour 2012. En 1956 Pâques tombait le 1er Avril alors qu'en 2012 ce sera le 8 du même mois. L'hiver a été le même avec douceur relative jusque fin Janvier et un froid polaire dès Février. Je me souviens très bien qu'en 1956 un vent très fort avait accompagné cette offensive du froid et ce dernier a duré tout le mois de Février... On a mesuré -30° en Lorraine et à Nancy où le rosier blanc du jardin de mes parents passage Digot a gelé cet hiver là. Espérons que la comparaison des deux hivers n'ira pas plus loin qu'à ce jour. Quelques photos et commentaires de quelques hivers depuis 1960.

Neige de courte durée en 1960, cette photo date du 17 Janvier et dégel le lendemain... Ensuite plutôt humide, comme toute l'année d'ailleurs.
Janvier 1961 neige également de peu de durée, avec par contre un printemps précoce lequel a débuté le 10 Février avec comme le narrait les météorologues un gigantesque parapluie d'anticyclone qui s'était installé sur l'Europe occidentale, et ce jusque fin Mars. On notait couramment plus de 20° en Mars.
Janvier 1962 plus froid que ses prédécesseurs, avec neige en Février comme la photo ci-dessus prise au Faubourg.
1962/1963 l'hiver le plus long de l'après guerre. Le froid s'est installé dès Novembre pour perdurer jusque Mars 1963. Fortes gelées (jusque -20°) accompagnées de dégel rapides pour repartir à nouveau vers le froid. Le canal ci-dessus a été bloqué presque tout l'hiver.


1966 en Janvier le canal bien pris par les glaces, à tel point qu'on pouvait déambuler dessus sans risque. Froid très vif mais de durée limitée (3 à 4 semaines).
Janvier 1968 débute avec de faibles chutes de neige, ensuite j'avoue ne plus me souvenir avec précision de cet hiver là. Par contre je me souviens très bien du printemps !!!
Offensive de la neige en Janvier 1970 et par la suite très peu d'intempéries sinon humidité et "temps de saison".
En 1978 qui se souvient des fortes chutes de neige de ce dimanche 19 Février qui ont duré toute la journée. Je n'ai pas mesuré l'épaisseur de celle-ci. Toutefois le lundi il fallait la pelle et une bonne 1/2 heure pour déneiger la voiture laissée imprudemment dans la rue la veille.
1985 chute de neige ce samedi 12 Janvier et un froid assez vif mais de mémoire qui n'a pas duré plus de 3 semaines. Ma mémoire est plus précise pour des souvenirs plus lointains.

6 commentaires:

  1. très intéressante série, qui remet aussi les choses au point. je m'explique. "on n'a plus les hivers d'autrefois" se plaisent à dire les anciens. et de raconter telle ou telle anecdote: conduites gelées,
    patinage sur le canal, écoles fermées. comme si ces hivers-là revenaient
    chaque année! les statistiques de météo france confirment que malheureusement le climat réchauffe et partant, les hivers sont plus doux. mais qu'on veuille bien admettre que les hivers polaires furent
    exceptionnels.
    merci pour votre blog!

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  2. Je n'oublierai jamais ce fameux hiver de février 56... et de la douceur qui avait précédé le 31 janvier... et la tête de papa nous annonçant ce qu'indiquait le thermomètre le matin du 1er février.
    1978 : est-ce cette année là que les gens, au sortir du réveillon, on retrouvé leur voiture prise en glace, la température ayant chuté brusquement dans la nuit du 31/12 au 1er/01 ?

    Pour ce qui et du réchauffement du climat, vu qu'il s'agit de moyennes, cela n'empêche pas d'avoir froid durant l'hiver.

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  3. Le 31 décembre 1978 il faisait 15° dans la journée avec de la pluie. Dans la nuit du 31/12 au 1° janvier le thermomètre descendit à - 15° soit 30° d'écart. Les fêtards du réveillon retrouvaient effectivement leurs voitures bloquées par la glace, et disons-le sans pudeur on vit les "beaux messieurs" pisser sur les serrures pour les débloquer.
    Concernant le réchauffement climatique si le Gulf-stream est dévié par un afflux d'eau douce provenant de la fonte des glaciers nous devrions connaître des hivers très rigoureux. C'est pas moi qui le dit ce sont les spécialistes ! qui vivra verra...

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  4. Merci, Gérard pour les photos anciennes de notre quartier dans les années 60-70, moi aussi je me rappel de la neige dont les tas était presque aussi haut que moi. Bien sûr vue avec des yeux de gamins, on n'avait l'impression de marcher dans des couloirs de neige..... quand nous habitions au 19 au dessus de la brasserie des Trois-Bagnoles, à l'horloge et que j'avais entre 5 et 10 ans. Epoque où nous allions à pied à l'école rue Saint-Fiacre, seul moment ou je quittait les shorts pour mettre dans grands pantalons ......
    J.F. CAP

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  5. 78...ça ne coïncide pas avec mes souvenirs. Il n'y en a pas un une ou deux années après ? Je me souviens d'être rentré de Paris après certainement des vacances de Noël et avoir trouvé Nancy au ralenti. Les bus ne montaient plus à Beauregard et on a dû monter à pieds de la gare pour rejoindre l'internat. On n'était pas au bout de nos surprises car arrivés devant le lycée, on s'était rendu compte qu'il fallait encore se frayer notre chemin dans un mètre de neige car on était les premiers arrivés !
    Quelque temps après (semaines,jours ?), il y a eu une pluie verglaçante dans la nuit sur cette neige qui commençait à se tasser un peu. Là c'était mort ! On arrivait avec peine à atteindre le réfectoire pour le petit déjeuner (et la nourriture, c'est important pour des ados...)!
    C'était des semaines très amusantes pour nous les internes ! Un peu moins pour ceux qui devaient se déplacer.

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  6. Je n'ai pas la mémoire de tous les hivers, mais concernant vos souvenirs, je me souviens d'une grosse chute de neige en Janvier 1979, c'était un lundi et le lendemain je suis allé à Saint Avold sur l'A31 embouteillée à hauteur de Metz Nord et sur l'A 4 circulation sur la voie unique de droite.

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